La cystite : une infection urinaire à ne pas prendre à la légère

Cystite

Publié le : 20 septembre 20226 mins de lecture

La cystite définit une infection visible de l’appareil urinaire dans la vessie. Elle est souvent causée par une bactérie appelée Escherichia Coli. Il s’agit d’une maladie courante chez les femmes et elle n’est généralement pas grave si elle est traitée correctement. Lorsqu’elle survient chez une personne fragile, le traitement devra être adapté.

La cystite : une maladie à ne pas prendre à la légère !

En cas de cystite récidivante, si l’infection urinaire est mal traitée, les bactéries peuvent s’installer durablement dans la vessie, la regonflant à intervalles réguliers. L’infection récurrente présente le même symptôme de cystite que l’infection simple. S’il s’agit d’une pyélonéphrite, certains des germes visibles dans la vessie vont assez rapidement infecter les reins et remonter dans les uretères. Au début, les symptômes sont similaires à ceux de la cystite : une fièvre de 38°C ou plus, des frissons et des douleurs dorsales complètent le tableau. Le traitement de la maladie est alors plus long que celui de la cystite (10 à 15 jours d’antibiotiques). Si elle devient chronique, la pyélonéphrite peut avoir des conséquences très graves. En effet, la capacité de fonctionnement des deux reins peut être réduite. La septicémie survient lorsque les germes se propagent dans le sang et que l’infection se généralise rapidement. Une forte fièvre et des frissons caractériseront cette maladie, qui rendra mortels les patients fragiles (personnes âgées ou malades chroniques). Le traitement consistera en une association d’antibiotiques administrés par voie intraveineuse pendant au moins dix jours. Une hospitalisation est ensuite nécessaire. Ce type de complication de la cystite est assez rare par rapport à la pyélonéphrite.

Quelles sont les causes d’une infection urinaire ?

Chez la femme, la proximité entre l’anus et l’urètre favorise le passage de bactéries entre les orifices, même si le nettoyage est régulier lors de la miction. Il est recommandé d’uriner après chaque rapport sexuel et de vider complètement la vessie, afin de chasser les germes éventuellement visibles dans l’urètre. L’utilisation d’un diaphragme peut également favoriser ces infections, d’une part par un effet mécanique qui entrave l’évacuation de la vessie et d’autre part par la modification de votre flore bactérienne provoquée par l’application d’un gel spermicide. De plus, après 50 ans, un manque d’œstrogènes dû à la ménopause optimise le développement des cystites. En outre, le prolapsus urinaire et génital chez une femme âgée ne permettra pas à la vessie de se vider complètement, ce qui prédispose à cette infection. Il existe également d’autres facteurs de risque peu connus de cystite. Chez l’homme, les cystites sont rares car l’urètre est long. Concernant les troubles de la prostate, après 50 ans, une diminution des sécrétions de cette partie favorise la cystite. Par ailleurs, la survenue d’une maladie de la prostate (infection de la glande ou hypertrophie bénigne appelée prostatite) entrave la vidange de la vessie, ce qui peut entraîner des infections.

Quels sont les symptômes de la cystite ?

L’infection urinaire chez la femme entraîne différents types de symptômes, assez courants tels que des brûlures urinaires lors de la miction, des visites fréquentes aux toilettes sans grand résultat, une sensation de vouloir toujours uriner, l’existence d’une urine trouble, souvent accompagnée d’une odeur assez désagréable, une lourdeur du bas-ventre : la pesanteur pelvienne. Parfois, dans certains cas, cette cystite cause la présence d’un peu de sang dans les urines. Lorsqu’il s’agit d’une pyélonéphrite, une infection urinaire très élevée touchant le rein, d’autres symptômes vont apparaître comme des frissons, un symptôme de fièvre, une forte douleur dorsale d’un côté, des nausées ou des vomissements et une grande fatigue. Si vous sentez un cystite symptome apparaître, contactez un médecin sans tarder, il est nécessaire d’effectuer un traitement très rapidement afin d’éviter certaines complications. Il faut être très prudent et ne pas négliger son traitement, car cela pourrait avoir des conséquences inattendues sur sa santé.

Comment traiter cette infection urinaire ?

Le traitement de la cystite repose sur la prescription d’antibiotiques parfaitement adaptés. Par ailleurs, il est indispensable de boire le plus possible d’eau au début de l’infection urinaire : uriner empêche parfois les bactéries de remonter rapidement vers les reins. Si le traitement antibiotique est bien prescrit par votre médecin, il est conseillé de limiter toute consommation d’alcool en attendant que votre traitement fasse effet, ce qui réduira la douleur ressentie lorsque vous urinez. Selon certaines recommandations officielles en France, si une cystite aiguë apparaît sans signe de gravité, certains antibiotiques sont recommandés en premier lieu, à savoir la fosfomycine et le pivmecillinam. La nitrofurantoïne est indiquée lors du traitement curatif des infections urinaires chez les femmes et les filles âgées de 6 ans ou plus, lorsque les autres antibiotiques ne sont pas appropriés. La durée du traitement est généralement de 7 jours. L’utilisation de la nitrofurantoïne vous expose à certains effets secondaires rares mais moins graves, pulmonaires, hépatiques ou autres, notamment en cas d’utilisation prolongée ou répétée. Dans ce cas, cet antibiotique ne doit pas être administré comme traitement préventif des cystites récidivantes. Certains traitements répétés doivent être totalement évités.

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